Trois jours après Noël, nos amis d’Alapage et d’amazon.fr n’ont pas hésité à tendre à leurs chers clients une bien vilaine perche, faisant passer les cadeaux d’un emballage cadeau à un petit cercueil en sapin de Noël électronique. Comme vous pouvez le voir sur ces deux bandeaux d’emailings reçus le 27 (Alapage semble avoir emboîté le pas au category killer américain -site français- quelques heures après…), nos deux larrons de l’e-commerce proposent aux clients de revendre leurs cadeaux immédiatement après Noël en occasion.
Si j’admire l’opportunisme d’un point de vue marketing, je note une nouvelle fois que l’intention commerciale nuit gravement au savoir-vivre. Voilà donc notre cher client de base face à un dilemme nouveau : une occasion assez tentante d’un point de vue mercantile d’un côté, mais un terrible sentiment de culpabilité de l’autre. « Plaisir d’offrir, joie de recevoir » nous disaient nos vieilles pochettes surprise de fête foraine…
Et si une telle démarche nuisait à l’image du site lui-même ? Le fait de légitimer une pratique honteuse déculpabilise, c’est vrai. Mais la publicité pour cette façon de faire (quand en plus on y met une mine boudeuse pour alapage et une référence au Père Noël pour amazon…) ne me semble au final pas profitable. Sans compter que celà n’aura qu’un temps car lorsque tatie Danielle verra que son neveu revend son cadeau, ça va chauffer !
Bravo donc à la Fnac, à Price minister, à e-bay, à amazon.com (USA) et aux autres pour ne pas avoir cédé à la terrible tentation de faire passer le père Noël pour une e-ordure !

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